
Lors de la visite du chef de l’État algérien, Adelmadjid Tebboune, à la Foire de la production nationale, le 22 décembre 2019. © Zinedine ZEBAR
Confirmé dans ses fonctions en décembre 2019, cet énarque de 61 ans veut incarner le nouveau visage de la diplomatie algérienne.
1. ENA la pépinière
Contrairement à bon nombre de ses prédécesseurs qui ont occupé cette fonction durant les vingt années de règne de Bouteflika (Youcef Yousfi, Abdelaziz Belkhadem, Mourad Medelci ou encore Abdelkader Messahel), Boukadoum est issu du milieu diplomatique. Pur énarque, il a occupé plusieurs hautes fonctions au ministère des Affaires étrangères avant de diriger les ambassades d’Algérie en Côte d’Ivoire (1996-2001) et au Portugal (2005-2009).
2. Débuts hongrois
Ce natif de Constantine commence sa carrière diplomatique en Hongrie, où il débarque en 1987 pour être premier secrétaire de l’ambassade. Il y restera une année avant d’atterrir aux États-Unis comme conseiller à la mission permanente de l’Algérie auprès de l’ONU à New York, jusqu’en 1992. C’est à croire que cette ville des États-Unis, convoitée par les diplomates, lui porte chance, car il y reviendra des années plus